L’inéra, la blockchain nouvelle génération
Mathieu Baudet et Benoît Gay accueillent Mathieu Baudet, co-fondateur de l’inéra, une blockchain qui se distingue par ses caractéristiques de scalabilité, de faibles latences et de performances. Dans cette édition, Mathieu présente l’inéra, le background de son projet et sa capacité à offrir une blockchain décentralisée à la hauteur des exigences d’internet.
La genèse de l’inéra
Issu du projet Libra de Facebook, Mathieu Baudet est ingénieur de recherche sur la blockchain. C’est à l’issue de son travail chez Facebook que la spin-off L’inéra a vu le jour, avec la mission de créer une blockchain nouvelle génération. Le projet L’inéra se défini à partir de la scalabilité qui est le principal enjeu à relever pour les blockchains. La solution réside dans la décentralisation du serveur ce qui permet une distribution de la charge. Avec une telle architecture, en cas de besoin, des machines sont ajoutées en effectuant un sharding des requêtes.
L’architecture de L’inéra
L’inéra découle d’une architecture multi-chaines inspirée des systèmes web 2.0. L’objectif étant de permettre une scalabilité parfaite, L’inéra est construit autour de l’architecture de validation des datacenters qui dispose d’un certain nombre de machines. L’inéra peut ajouter des machines et les retirer en fonction des besoins. Les validateurs qui sont des datacenters, disposent d’une architecture frontale et d’une architecture de travailleurs, permettant d’optimiser les ressources. Cette architecture permet de scinder les requêtes des utilisateurs de la blockchain sur plusieurs machines, améliorant ainsi la scalabilité de l’ensemble.
Le sharding, une fonctionnalité clé
Le sharding est une fonctionnalité clé de L’inéra. Elle permet de ressembler des comptes utilisateurs en interne, puis d’assigner à chaque utilisateur une machine. Ainsi, chaque utilisateur dispose d’un sharding sur son compte, ce qui lui permet de parler avec un validateur en particulier sans impacter le travail des autres. L’architecture de sharding de L’inéra se décline sur l’ensemble du réseau, permettant ainsi une distribution optimale de la charge entre les différents validateurs.
Conclusion
L’inéra est une blockchain nouvelle génération qui repose sur la scalabilité, la faible latence et la performance. Elle offre une blockchain décentralisée à la hauteur des exigences d’internet grâce à son architecture multi-chaines et au sharding. Les validateurs disposant d’un certain nombre de machines, permettent une scalabilité optimale pour les requêtes des utilisateurs. L’inéra est un nouveau projet innovant qui promet d’impliquer beaucoup de personnes dans les années à venir.
Source : Journal du Coin | Date : 2022-09-23 11:31:00 | Durée : 01:17:52
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TRES TRES intéressant – Merci de donner accès à ces acteurs et projets.
Il a fait polytechnique/telecom/ENS, les profils tech très haut niveau on comprend tout quand ils expliquent car ils captent les choses en big picture. Un régal total. Merci pour ce bon moment.
Top JDC
Autre question, car je ne comprends pas, vous dites que la vérification et le slashing sont faits à postériori. Mais il faudrait empêcher les mauvais blocs, faire du slashing ne suffit pas si on laisse passer des mauvais blocs. Une fois qu'une transaction frauduleuse est enregistrée on ne peut pas revenir en arrière car il y a des implications sur d'autres transactions.
Je ne comprends pas non plus comment les validateurs peuvent se passer de communiquer entre eux. En effet, si le client peut envoyer sa blockchan au validateur, il peut envoyer 2 versions différentes (l'une ayant par exemple juste le dernier bloc pas à jour) à 2 validateurs différents et faire des transactions frauduleuses en dépensant les mêmes tokens 2 fois. Tout ça me parait flou. Help !
Trop cool
Il y a un détail technique qui me chiffonne. Vous dites que le prix d'une transaction est proportionnel au nombre de validateurs, ce qui est logique pour une blockchain qui a de la redondance complète (tous les validateurs possèdent toutes les données). Or vous avez dit plus tôt que les validateurs peuvent avoir des données incomplètes voire très incomplètes. On pourrait imaginer que les validateurs possèdent seulement la racine carrée ou le logarithme de la taille totale de l'historique, cela semble fonctionner avec ce que vous décrivez, par conséquent il n'y aurait aucun problème à augmenter le nombre de validateurs au lieu d'augmenter leur taille. Il y a quelque chose que j'ai loupé ?
Salut super intéressant,j ai pas vue le live.
Toujours intéressant de découvrir de nouveaux projets de l'industrie. Merci 👍🏻
Merci pour cette interview.
Le système de microchaines semble intéressant/prometteur en revanche que le fondateur n'est pas vraiment pensé aux montées en charge sporadiques n'est pas très rassurant/montre que la réflexion doit encore être peaufinée.
Avec si peu de validateurs ne risque t'on pas la censure du gouvernement comme avec Tornado Cash ?