Le vol de 120 000 bitcoins de Bitfinex en 2016

Bonjour à toutes et à tous, j’espère que vous allez bien aujourd’hui. On se retrouve pour parler d’une histoire si folle que Netflix va en faire un documentaire : l’un des plus gros vols de l’histoire, les 120 000 bitcoins dérobés à Bitfinex en 2016. Une histoire encore inachevée pour certains éléments, mais qui a été remontée en 2022 et laisse encore une part intégrante au mystère.

Le début de l’histoire

Tout commence en 2016, au moment où Bitfinex se fait voler 120 000 bitcoins. Ça représente à l’époque un peu moins de 100 millions de dollars en quelques secondes. Plus de 2000 transactions quittent les portefeuilles de Bitfinex pour rejoindre un portefeuille inconnu, celui du hacker. À cette époque, un bitcoin vaut environ 600 dollars. 120 000 bitcoins représentaient donc la somme de 72 millions de dollars. Le choc a été si violent et les angoisses tellement présentes que ces bitcoins soient vendus sur le marché que le prix du bitcoin a chuté de 20 % dans les heures qui ont suivi le hack.

Bitfinex n’ayant pas de solution, ont créé un crédité un token qui s’appelle le token BFX. Ils ont crédité un BFX par utilisateur par dollars perdus. Si vous aviez perdu 1500 $, vous aviez donc 1500 BFX dans votre solde des BFX qui seront petit à petit rachetés par Bitfinex contre des vrais dollars et donc contre une vraie compensation financière afin de limiter l’impact que ça a eu sur les membres de sa communauté.

Le hack et l’impact sur le marché

Le hack représentait une perte d’environ 30 % des fonds de tous les utilisateurs de la plateforme. À ce moment-là, quand ils n’ont pas bougé pendant un moment, mais en 2017 une personne, notamment une des personnes qui avaient accès aux fonds qui ont été volées, a essayé de les blanchir sur la plateforme AlphaBay, une plateforme du darknet sur laquelle s’échanger à peu près tout et n’importe quoi, que ce soit légal ou totalement illicite.

Au passage, en fin 2017, le FBI a réussi à faire fermer cette plateforme d’échange de sites sur internet. C’est à ce moment-là qu’en 2010 est que la plupart des plateformes devait instaurer un KYC, c’est-à-dire qu’il fallait vendre des bitcoins à une personne qui était connue et donc récupérer sa pièce d’identité, une origine des fonds et de la traçabilité sur son adresse physique réelle. À ce moment-là, il est devenu beaucoup plus compliqué d’être totalement anonyme dans la blogosphère, puisque derrière chaque adresse bitcoin commençait à être liée une réelle identité.

Et c’est d’ailleurs à ce moment-là que la plupart des plateformes illicites qui utilisaient du bitcoin depuis quelques années ont commencé à disparaître les unes après les autres, fermées par les forces de police.

Les conséquences du hack

Ce hack a donc eu lieu juste avant que cela devienne très très compliqué, voire totalement impossible, de blanchir de l’argent avec des bitcoins. Les hackers se retrouvaient donc avec une adresse énormément de crypto-monnaie dessus et une incapacité de pouvoir les utiliser, sous peine de se faire saisir ou de se faire bloquer par n’importe quel site internet qui leur demanderait leur identité.

En plus de ça, comme la blockchain est transparente, tout le monde pouvait suivre ces fonds volés. Tout le monde pouvait voir quand est-ce qu’il bougeait et vers où il allait, sauf si c’était d’autres adresses inconnues. Et donc, en plus d’être très compliqué à utiliser à cause des nouvelles normes contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme qui venait d’arriver, ainsi que le fait que les entités qui acceptaient de racheter des crypto-monnaie contre des monnaies fiat, des euros ou des dollars, demandaient des pièces d’identité, la communauté commençait à être vraiment sur le qui-vive et commençait à suivre toutes les transactions transparente d

Source : Hasheur | Date : 2022-03-10 18:45:01 | Durée : 00:11:28

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