Les crypto-monnaies sont des actifs prisés désormais dans le monde pour leur forte valeur ajoutée. Transitant sur la blockchain un type de réseau crypté et décentralisé, les crypto-monnaies sont à l’abri du piratage même si les applications opérant avec la blockchain ne bénéficient pas de ce niveau de sécurité. En effet, les contrats intelligents et les plateformes d’échange sont eux souvent victimes de raids de pirates.
Dans la foulée du piratage de la plateforme d’échange Mt-Gox, le plus grand de l’histoire des crypto-monnaies, naît le premier portefeuille physique : Trezor. Depuis, ce secteur est investi par d’autres acteurs qui connaissent diverses fortunes diverses.
Duel au sommet
Les portefeuilles physiques sont des sortes de clés USB particulières qui permettent le stockage des clés privées et publiques de certaines crypto-monnaies ; ils permettent ainsi de mettre ces actifs à l’abri de tout incident et perte informatique.
Si Trezor, d’origine tchèque, a été en 2013 le premier portefeuille physique proposé au public, le leadership dans la fourniture de ce service lui a été ravi par une entreprise française créée deux ans plus tard, Ledger. Elue start-up de l’année en Île-de-France, Ledger a multiplié en 3 ans d’existence les bonnes performances en faisant passer son chiffre d’affaires de 600 000 euros en 2016 à 41 millions un an plus tard.
Ledger is proud to have received the Startup of the Year Award for the Ile-de-France region from @EYFrance! #PELA
https://t.co/xIU5CnfB6N— Ledger (@LedgerHQ) 13 septembre 2018
La start-up française a annoncé début septembre 2018 que ses périphériques supporteront désormais la monnaie EOS, après celles du Bitcoin, Ethereum, Litecoin et Dogecoin. C’est dire que le nombre limité de monnaies est l’handicap majeur de Ledger face à Trezor qui se targue de supporter 689 monnaies. Toute personne désireuse d’acheter NEM et lisant un guide sur CoinList à ce sujet par exemple et les stocker sur un wallet (portefeuille), ne peut donc pour l’heure qu’opter pour le second choix.
Un autre acteur très réputé dans l’univers de la crypto-monnaie promet aussi un portefeuille physique, il s’agit de John McAfee. Le portefeuille nommé Bitfi, a été présomptueusement déclaré impossible de piratage par le possesseur de l’enseigne et ancien directeur d’une entreprise de cybersécurité réputée. M. McAfee a proposé d’ailleurs une récompense de 500 000 dollars à celui qui arriverait à pirater son bijou technologique. Deux semaines après le lancement de ce wallet, deux failles de piratage ont été exposées sans que John McAfee n’accepte de verser la récompense.
Le papier l’emporte
L’univers des portefeuilles physiques n’a pas fini de nous surprendre puisque le portefeuille Xeeda, un nouvel arrivant propose un wallet qui peut être directement connecté à un téléphone portable.
Malgré ces innovations et la très grande sécurité qui caractérisent ces portefeuilles, ce sont les simples portefeuilles papier qui mettent définitivement les investisseurs à l’abri de tout dommage électronique ou informatique. Une simple impression sur papier des clés privées et publiques d’accès des crypto-monnaies placée en lieu sûr par vos soins vous garantit une meilleure sécurité. Aussi, nombreuses sont les personnes qui disent avoir perdu définitivement leurs crypto-monnaies parce qu’elles ont oublié la phrase de sécurité qu’elles avaient entrée pour verrouiller l’accès à leur périphérique. Si les portefeuilles physiques offrent plus de garantie que les ordinateurs, ils restent plus vulnérables que du simple papier.
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